Je suis né, un mercredi, le 22 mars 1922, par temps de grêle, en Lorraine, de parents lorrains aussi loin qu’on le sache. L’un de nos ancêtres, Jehan Morel, était cousin et l’un des parents de Jeanne d’Arc.

Etudes en Lorraine puis en Franche-Comté, puis à Lyon.

Prisons allemandes.


Premiers poèmes dans « Poésie 41 » de Seghers.
Premier article dans le « Figaro » en 1942.
Pemier livre « l’Annonciateur » en 1943 chez Julliard. Il y en aura ensuite 29 autres chez Julliard, Cahiers du Rhône, le Seuil…


Maquisard en 1943, je le suis resté. Je n’ai jamais pu vivre normalement depuis. En 1945 direction éphémère d’un hebdomadaire issu de la résistance en Avignon.

Différentes activités littéraires en France et à l’étranger (livres, conférences, théâtre, chansons, émissions radio et télévision) sociales (loisirs populaires…) et religieuses (ai sonné longtemps trois fois par jour l’Angélus dans un haut village…)

Condamné pour injures envers l’armée, et atteinte à la sûreté de l’Etat, puis non lieu. Mes amis politiques se méfient de moi, et moi de même de moi : malheureusement les évènements m’obligent à prendre trop souvent des positions inconfortables au nom des droits de l’homme.

Devenu éditeur en 1956 par nécessité : pour donner la parole à des amis qu’alors on ne publiait plus à Paris (Delteil, André de Richaud, Cabriès, Gripari…) Ai publié 482 Titres.

Ai reconstruit avec Odette Ducarre le hameau du Jas, en Haute-Provence, abandonné depuis deux cents ans.

Puis je me suis ruiné à bâtir des ateliers d’édition à Mane, faute de subventions promises. Ai récidivé avec de nouveaux livres pratiques manuels, littéraires et bon marché, sous la marque R.


Trois enfants. Homme à femmes, cela va de soi

Rhumatisme articulaire aigu, diabète et phimosis. Je marche de plus en plus difficilement.


Je produis actuellement les « minimos », les mini bibliothèques, les coffrets pour faire soi-même à la maison, les boîtes pleines de…

et généralement TOUT OBJET DE COMMUNICATION.

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